Oblomov
Ivan Alexandrovitch GONTCHAROV
1812 : Simbirsk (Oulianovsk) sur les bords de la Volga.
1891 : Saint-Pétersbourg
Fils de négociant. Milieu de la bourgeoisie provinciale.
Elevé par sa mère et son parrain, un officier de marine issu de la noblesse.
Cet officier lui donnera le goût des livres et des voyages.
Etudes dans une école commerciale, puis à la faculté des lettres dans laquelle étudient à cette époque Tourguéniev et Lermontov.
1835 : nommé fonctionnaire (finances) à Pétersbourg. Le restera à vie.
L’essentiel de son œuvre : 1848 : Une histoire ordinaire. 1859 : Oblomov. 3 romans 1869 : La falaise.
+ un admirable récit de voyage en 1848-1849 : Fregat Pallada. Ses remarques et prévisions seront confirmées ultérieurement par l’histoire (cf Afrique du Sud).
Influencé par ses voyages, Gontcharov révèle un sens aigu de l’observation. Il est souvent considéré comme le fondateur du réalisme russe. (cf Stolz).
Dans son œuvre romanesque construite autour d’une description de la classe montante qu’est la bourgeoisie russe, il porte un regard de type ethnologique (remarque personnelle).
Sources : 1. Préface du roman Oblomov. 2. Encyclopedia Universalis 1998.
Remarques préliminaires personnelles concernant le choix des noms des personnages.
Oblomov : « oblom » = cassure, brisure (ob/lomatj) termes existant avant
« oblomok » = fragment, débris, épave le roman
« oblomovchtchina » = veulerie, inaction, paresse apparu après le roman
Stolz : « stolz » = fier, en allemand (Stolz allemand par son père)