Observation d'un patient douloureux
Il existe trois catégories de douleurs : * Les douleurs d’origine nociceptive :
Elles sont dues à une stimulation excessive des récepteurs périphériques ce qui entraîne une douleur intense liée à des phénomènes mécaniques, inflammatoires, thermiques et chimiques. Ces douleurs sont continues ou intermittentes et varient en intensité. * Les douleurs d’origine neurogène :
Ce sont des douleurs qui ne proviennent pas de lésions tissulaires. Elles sont dues à une interruption des voies nociceptives entraînant une perturbation du système de transmission. Les douleurs sont permanentes sous forme de brûlures et avec des troubles de la sensibilité tactile. (Exemple hypoesthésie, anesthésie) * Les douleurs psychogènes
Elles apparaissent dans un contexte de difficultés psychologiques, sans qu’il y ait atteinte physique. Dans ce cas, l’histoire et la personnalité de l’individu prend toute sa valeur. Les signes les plus souvent retrouvés sont l’angoisse, la dépression, l’hystérie, dans un contexte de relations familiales ou de conditions de travail particulièrement difficiles, d’alcoolisme, de toxicomanie etc…
Il y a plusieurs moyens de savoir si un patient est douloureux ou non. Tout d’abord le soignant doit observer si le patient transpire anormalement, si son visage est pale, s’il a des mimiques particulières, si le patient a des troubles du sommeil ou non, est-ce qu’il adopte une posture antalgique…Dans un autre cas le patient peut exprimer lui-même sa douleur par des gestes ou par la parole. Dans un premier temps il peut pouvoir localiser sa douleur sans problème (exemple : « j’ai mal au coude ») ou dans un second temps avoir du mal à exprimer sa douleur (exemple : « j’ai mal au cœur »). Le soignant peut aussi poser des questions comme « Pouvez-vous me montrer ou vous avez mal ?, Pouvez-vous décrire votre douleur ?, qu’est-ce qui soulage votre douleur ?) Ensuite, pour évaluer la douleur il existe aussi d’autre méthodes