Oeuvre voltaire
André Durand présente
François-Marie Arouet dit VOLTAIRE
(France)
(1694-1778)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’Zadig’’, ‘’Candide’’ et ‘’Le crocheteur borgne’’).
Bonne lecture !
Né à Paris le 21 novembre 1694, chétif et presque mourant, il était le troisième enfant d’un bourgeois parisien, François-Marie Arouet, et de Marie-Marguerite d'Aumart, qui appartenait à une famille noble du Poitou. Originaires de Saint-Jouin-des-Marnes, près d'Airvault, en Poitou, les Arouet étaient Parisiens depuis trois générations.
François Arouet, notaire royal au Châtelet et trésorier de la chambre des Comptes, était un sympathisant janséniste. Voltaire le détesta au point de se prétendre fils de M. de Rochebrune, mousquetaire, officier et poète, ami de la famille, et en félicita sa mère, morte lorsqu'il avait sept ans.
Cependant, l'argent du notaire lui permit de faire, de 1704 à 1711, de brillantes études de rhétorique, de poésie et de philosophie, au collège Louis-le-Grand, où ses camarades portaient de grands noms. Il se lia avec Argenson, fidèle ami et futur ministre, avec le duc de Richelieu, avec le comte d’Argental. Sans être un modèle de piété, il fut réceptif à l’enseignement doctrinal des jésuites dont il garda un affectueux souvenir. Mais il subit parallèlement l'influence des milieux libertins dans lesquels, à partir de 1706, l'introduisit son parrain, l'aimable abbé de Châteauneuf. Ninon de Lenclos, qui animait toujours son salon, remarqua cet enfant précoce, et lui offrit une forte somme d’argent pour qu’il puisse faire l’acquisition de la bibliothèque de ses rêves. Il conçut dès l’âge de douze ans une tragédie et proclama à l’âge de quinze ans qu’il serait un grand poète et un homme d‘affaires.
Mais, son père le destinant à la magistrature, il fut, à la sortie du collège, placé chez un procureur tandis qu’il entreprenait des études de droit. Jeune