Oeuvres principales résumées de Thomas Mann
Thomas Mann est né en en 1875 a Lubeck dans une famille riche, mais qui va perdre sa richesse après la mort du père de Mann. Il se qualifie lui-même comme un « bourgeois ».
Il est l'une des figures les plus importantes de la littérature européenne de la première moitié du XXe siècle et est considéré comme un grand écrivain moderne de la décadence c’est-à-dire qu’il casse les formes littéraires traditionnelles, ses ouvrages comprenant romans, nouvelles et essais, font appel aux domaines des sciences humaines, de l'histoire, de la philosophie, de la politique et de l'analyse littéraire pour produire une image du siècle et de ses bouleversements.
Il décède en 1955 à Zurich, 10 ans après la fin de la deuxième guerre.
Les Buddenbrook :
Sa première publication marquante, 1901, Les Buddenbrook, raconte sous la forme d’un roman le déclin de sa famille et la dissolution de leur fortune, où le personnage principale éponyme est un jeune homme fragile et rêveur. C’est un roman autobiographique camouflé.
Il développe à travers ce roman sa première idée, selon laquelle plus les hommes travaillent leur esprit, leur culture intellectuelle, plus la force et l’énergie vitale disparaissent, le corps physique dépérit quand la connaissance s’agrandit. Il oppose donc le travail intellectuel, la spiritualité, à la force physique, l’action.
Il obtient le prix Nobel de littérature en 1929 pour Les Buddenbrooks.
La Mort à Venise :
Mann fait en 1911 un voyage à Venise, et publie La mort à Venise un an plus tard en 1912.
Dans La mort à Venise, un écrivain ayant atteint la cinquantaine voyage à Venise, et tombe amoureux d’un jeune noble de 14 ans, fasciné par sa beauté, il le suit dans la ville sans l’aborder et en proie à une sombre mélancolie et une sorte de fièvre, de folie, et meurt à cause de l'épidémie de choléra qui fait alors rage dans la ville. Mann admet le côté autobiographique de cette nouvelle, et prône également l’homosexualité dans d’autres