okokokokoko oi
PLAN DETAILLE DE COMMENTAIRE OOOO
I- Antihéros et témoin principal.
1. Un témoignage déroutant sur la Grande guerre…
narrateur intérieur au récit / point de vue interne (mise au point sur les 3 points de vue et le statut du narrateur si nécessaire)
1ère personne du singulier « je » + modalisateurs, termes évaluatifs : « lâche » (l.1), « fous héroïques et déchaînés » (l. 2), « plus enragés » (l. 6), « tellement plus vicieux » (l. 7), « croisade apocalyptique » (l. 8), « foireux » (l.21), « crétin » (l.34).
présence de sentiments : « effroi » (l.1), « perdu » (l.1), « mon frère peureux » (l. 21), « j’étais dépucelé » (l. 27).
= Bardamu se révèle être le contraire du soldat courageux : l’auteur nous expose avec réalisme les émotions d’un être humain en proie à l’horreur.
= l’engagement de Bardamu est absurde, comme le souligne le paratexte, puisqu’il s’est engagé sur un coup de tête.
Absurde aussi l’agitation frénétique sur le front que décrit le narrateur au début du passage (l. 2 à 8). un narrateur au franc-parler qui livre ses sentiments et réactions parfois déroutantes :
devant la menace du fort, deux faibles se sentent solidaires : l. 21 et 22, le narrateur aurait souhaité sympathiser avec « son frère peureux » mais « on n’avait pas le temps de fraterniser non plus » = humour presque en lien avec l’absurdité de la situation (prêt à se faire un ami mais pas le moment ni le contexte !)
choix des pronoms, la solidarité se distingue aussi : « Nous » (l. 7) et « on » (l.9).
Le texte proclame qu’il faut avoir peur de la mort : « de la prison, on en sort vivant, pas de la guerre » (l.36). Premier témoin, Bardamu nous livre ainsi de nombreuses maximes, avec du présent de vérité générale, qui relèvent du bon sens populaire : « Tout le reste, c’est des mots » (l. 36), « Il y a bien des façons d’être condamnés à mort » (l. 33).
Bardamu se dit « lâche » dès