On dit souvent que le roman est le reflet de la société. vous discuterez cette affirmation en vous appuyant sur les textes du corpus et sur les romans que vous avez lus et étudiés.
De tout temps, les romans ont constitué l’essentiel des écrits. Ils couvrent les thèmes les plus variés, du moins réel au plus vraisemblable, comme les mythes, la science fiction, ou encore de faits historiques. Ce succès donne une place privilégiée aux romans dans notre société. Peut-on alors à juste titre se demander si le roman n’est pas le meilleur reflet de la société ? Mais comment le roman pourrait-il refléter la société alors qu’il s’agit d’une œuvre imaginaire ? Nous allons démontrer dans un premier temps qu’au delà de ce paradoxe, un roman peut non seulement refléter la société, mais permet aussi de la décrypter. Dans un second temps, nous nous attacherons à montrer les limites du roman par rapport à la réalité vécue.
Un roman, qu’il soit de science fiction ou historique, a été écrit grâce au modèle de la société. L’auteur, quel qu’il soit, n’écrit que rarement sans but, mais plutôt dans l’espoir de faire passer un message, une critique ou éloge de sa société, ou simplement marquer des faits historiques. Tout d’abord, il faut noter que nombreux sont les auteurs qui publient dans le but de faire connaître la réalité de leur société. Bien que le roman, par définition, soit inventé, le contexte est la plupart du temps réel. C’est ainsi que dans Germinal d’Emile Zola, tout le carde, c'est-à-dire les conditions de vie des mineurs sont réelles. Zola, étant un écrivain naturaliste, s’attachait à une précise et exacte description dans ses romans. Il s’était donc rendu dans des mines, afin de décrire le plus justement possible les conditions de vies des mineurs. Dans son roman, bien que les révolutions qu’il décrit aient été réelles, il met en scène des personnages qui n’ont pas existés. C’est ainsi que, tout en restant une histoire inventée, Germinal est un