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Bruno rentre chez lui, la bouche ensanglantée et des dents en moins.
Véronique. - (se levant du fauteuil) Ciel ! Bruno ! Mon dieu ! Horreur ! Que t'es-t-il arrivé, oh mon fils, dis-moi ! Ah, assieds-toi ! Vite ! Je vais te chercher de quoi nettoyer ces vilaines blessures.
Elle part et revient avec des antiseptiques
Véronique. - (désinfectant les blessures) Raconte moi, Bruno ! Comment t'es-tu amochi de cette façon ?
Bruno. - On jouait et puis, je suis tombé...Aîe ! Doucement s'il-te-plaît.
Véronique. - Comment ? Tombé ? Je n'en crois pas un mot mon cher ! Dis-moi tout de suite qui a osé te frapper ! Dis-le moi tout de suite Bruno ! Personne n'a le droit de te faire ça ! Allons, parle ! Aurais-tu avalé ta langue ?
Bruno. - Maman, c'était un accident, je t'assure...
Véronique. - (coupant la parole à Bruno) Oh, mon pauvre garçon, mon fils bien-aimé ! Tu n'as même plus toutes tes dents ! Oh seigneur, je me sens défaillir. Mon enfant, tu vas me dévoiler immédiatement l'identité de ton agresseur. SUR LE CHAMP. Ce n'est pas le protéger que d'agir ainsi, vois-tu. Non, tu ne rends pas service à cette personne, quelle qu'elle soit. Ainsi, si tu ne la dénonce pas elle continuera à taper sur de pauvres innocents, et ne saura jamais ce qu'est le respect. Parles-moi mon cher. Qui t'a battu ainsi ?
Bruno. - D'accord, d'accord. C'est Ferdinand. On jouait et puis on s'est disputés...
Véronique. - Ferdinand ? Ferdinand Reille ? Cet ingrat ? Ce malôtru qui t'a frappé ? Je vais lui apprendre, moi à ce sal gosse. Il va apprendre ce que cela a comme conséquences de battre ainsi mon fils ! File dans ta chambre, maintenant. Je vais régler cette histoire une bonne fois pour toute. Ce petit sauvageon aura ce qu'il mérite. Je vais convoquer ses parents, à ce vaurien.
Bruno et Véronique sortent.