RESUME Alexander Des Inards et Thomas Zuber crée en 2009 « L’open space m’a tuer ». Ces deux trentenaire mettent en scène leurs expériences, celles de leurs collègues et amis pour nous présenter l’envers du décor du monde professionnel des cadres. Ils ont tous les deux suivis des études à science Po et sont consultants depuis 9 ans dans de grandes entreprises. La sortie de leur livre à été plus que remarqué. On en a parlé au JT de France 2, dans de nombreuses émissions de débats télévisées et radio, mais aussi dans plusieurs magazines professionnels, journaux et sites internet. Cette parution à relancé le débat sur la santé des cadres, déjà sur le devant de la scène depuis la vague de suicide chez Orange. L’ouvrage se compose de 27 nouvelles abordant chacune un des aspects de la vie de cadre en open space. Différents sujets sont mis en scène dans des situations réelles où seuls les noms des personnages ont été modifiés pour ne pas entrainer une vague de licenciement à la sortie du livre. Car le ton est très critique, souvent moqueur, alors on rit, mais une fois le livre fermé, en tant que futur cadre, on se prépare à affronter un système managériale éprouvant. La raison du livre, alors est informative, presque alarmante. Pourquoi tous ces cadres, avec leur triple ou quadruple smic à la fin du mois, trouvent le moyen de faire des dépressions ou de claquer la porte à leur carrière pour ouvrir une auberge au fin fond du Jura ? Pour répondre à la question, les auteurs nous présentent quelques tranches de vie en entreprises en se plaçant du point de vue de ces cadres déçus, désenchantés par l’inadéquation du néo management qui leur est proposé avec leurs attentes. Dans cette ouvrage sont traités bien évidement, l’espace de travail : l’open space où absence de cloison est égale à liberté très surveillé et absence d’espace privé. Ils évoquent aussi la concurrence et la jalousie entre collègues, les performances des salariés poussées au-delà de leurs