ophelie
Arès était le dieu de la guerre et de la violence, on le disait fils de Zeus et de Héra. Il remplissait l'Olympe du bruit de ses querelles: c'était l'ennemi surtout d'Héraklès et d'Athéna.
Il avait pour attributs la lance et l'épée et Eris (la discode), Deimos (la crainte) et Phobos (l'Epouvante) Enyo et les divinités du meurtre et de la mort violente.
Dieu de la guerre, identifié avec l'italique Mars. Il était fils de Zeus et d'Héra, et, comme Apollon, Hermès, etc., il appartient à la seconde génération des Olympiens. Il compte parmi les douze grands dieux, à la différence de ses soeurs Hébé et Ilithye, qui sont des démons secondaires. Dès l'époque homérique, Arès apparaît comme le dieu par excellence de la Guerre. C'est l'esprit de la Bataille, qui se réjouit du carnage et du sang. Devant Troie, il combat le plus souvent du côté des Troyens, mais se soucie peu de la justice de la cause qu'il soutient. Il peut aussi bien aider les Achéens. On le représente cuirassé et casqué, armé du bouclier, de la lance et de l'épée. Il a une taille surhumaine, pousse des cris terribles. Il combat ordinairement à pied, mais on le voit aussi sur un char attelé de quatre coursiers. Il est accompagné de démons qui lui servent d'écuyers, en particulier Déimos et Phobos (la Crainte et la Terreur), qui sont ses enfants. On trouve aussi autour de lui Eris (la Discorde) et Enyo. La plupart des mythes qui font intervenir Arès sont naturellement des mythes guerriers et des récits de combats. Mais le dieu est loin d'être toujours vainqueur. Il semble, au contraire, que les Grecs, dès l'àge homérique, aient pris plaisir à montrer la force brutale d'Arès contenue ou trompée par la force plus intelligente d'Héraclès ou la sagesse virile d'Athéna. Un jour que, sur le champ de bataille, devant Troie, il combattait aux côtés d'Hector, il se trouva en face de Diomède. Aussitôt il l'attaqua, mais Athéna, rendue invisible par le casque magique d'Hadès, fait si bien qu'elle