Oprimés par la société?
Depuis bientôt 3 ans, le monde est dans une des périodes les plus sombres économiquement. Aux débuts de 2009, le BIT (bureau international du travail) affirmait que le nombre de chômeurs devrait augmenter de 18 à 30 millions à travers le monde et que ce chiffre pourrait même monter à 51 millions. Certes qu’en 2011 le taux de chômage est à peine plus petit qu’en 2010 ou encore 2009, mais à travers le monde c’est 203.3 millions de personnes qui sont dans la même situation que Victor. Victor, une personne de la classe moyenne a perdu son travail suite à la fermeture de l’usine dans laquelle il travaillait. Chômeur depuis 24 mois, il doit se résigner à retourner vivre chez sa mère. Alors que la situation ne semble guère s’améliorer, plusieurs questions semblent faire surface. L’une d’entre elles, surement la plus importante est : Victor est-il responsable de son sort? Selon Karl Marx, penseur du 19e siècle, Victor n’est pas responsable de son sort. Jean-Jacques Rousseau s’accorde avec Marx pour émettre la même hypothèse.
Tout d’abord, il faut savoir la façon de penser et la conception que Marx a de l’être humain. Il soutient que l’être humain est un être social qui se développe par son travail, le travail étant toute activité qui vise la production de quelque chose d’extérieur à soi. Dans le temps de Marx, le libéralisme économique est à l’ordre du jour et les conditions de travail sont épouvantables. Les travailleurs produisent à la chaine et le travail est très répétitif ce qui amène Marx à dire que les êtres humains sont aliénés par leur travail. Des êtres aliénés au travail ne peuvent pas s’épanouir, n’ont pas de fierté de leur travail, il n’y a pas de place au développement et ils sont exploités. De plus Marx soutient que dans la société il y a deux classes sociales, l’une dominante appelée les bourgeois et les prolétaires qui est la classe sociale dominée. Ces classes sociales évoluent dans un édifice social divisé en deux parties,