Oral EAF
2ème moitié du XIXème siècle symbolisme œuvre souvent mélancolique, et volontiers ironique.
On retrouve cette mélancolie et cette modernité dans « Croquis Parisien » :
3 quatrains en rimes croisées de vers hétérométriques paysage parisien dans lequel le poète se promène en songeant à des personnages de l'Antiquité.
Problématique: En quoi ce poème exprime l'inconfort du poète face au monde urbain moderne ?
I. Transcription d'une eau-forte représentant un décor urbain
II. Présence d'un personnage pensant en décalage avec le décor
III. Le Poème témoigne d'une perception négative de la ville
Transcription d'une eau-forte représentant un décor urbain idée d'un dessin rapide avec « croquis » terme « eau-forte » désigne un dessin en noir et blanc progression du général au particulier avec le thème-titre (Paris) ordre vertical descendant temps de la description : imparfait + participe présent. notations qui renvoient aux formes, des indications de couleur ( teintes froides et sombres).
Présence d'un personnage pensant en décalage avec le décor il utilise la 1ère personne seulement dans la dernière strophe
« Moi, j'allais » noms propres issus de l'Antiquité polysyndète aux vers 10 et 11. termes mélioratifs pour décrire ces noms propres nom de Phidias isolé dans un vers et allongé par la diérèse les vers sont découpés 5/5 (au lieu de 4/6 ou 6/4)
De plus, il n'y a pas de rimes féminines ( l'alternance des rimes est trahie), et la rime entre approximative Phidias/gaz.
Le Poème témoigne d'une perception négative de la ville notations de forme décrivant des sorfaces dures et anguleuses (pointus, en forme de cinq, angles obtus, plaquait) notations de couleur et des indications liées à la lumière (lune, noirs, fumée, gris, œil clignotant) champ lexical du bruit (pleurait, basson, miaulait) éléments qui évoquent le froid (bise, frileux) décor fantastique, avec la personnification des éléments inanimés (la lune plaquait, la bise pleurait, l'oeil clignotant des