Oral Franc Ais BAC
Extrait De l’esprit des lois, traité de sociopolitique en 1748, il tente d’analyser le climat, les mœurs.
Montesquieu : Grand savant et philosophe du siècle des Lumières, il fût magistrat à Bordeaux mais il est surtout connu pour des ouvrage tels « De l’esprit des Lois » , « Lettres persanes », qui ont éveillé l’esprit critique des hommes du XVIIIe siècle.
Ce texte est un extrait du chapitre 5 De l’esprit des lois.
Dans ce texte, Montesquieu feint d’être l’avocat de l’esclavage des noirs. C’est un réquisitoire contre l’esclavage, dans lequel Montesquieu y présente différents arguments afin de ridiculiser tout ceux qui sont en faveur de l’esclavage. Il dénonce ainsi l’exploitation des noirs du XVIIIe siècle.
C’est un discours ironique que l’on voit dès la 1ere phrase.
En effet, l’auteur semble défendre l’esclavage alors qu’il est formellement contre. Il choisit de donner à entendre la voix de son adversaire l’esclavagiste. Il prend soin de marquer une distance entre ce qu’il dit et ce qu’il pense vraiment en introduisant ses propos par une hypothèse : « si… »
2e Paragraphe : Il utilise des arguments historiques : il fait référence au commerce triangulaire de l’époque des 3 continents. Il emploie ironiquement un ton désinvolte pour évoquer des pratiques violentes comme l’extermination d’un peuple et la mise en esclavage d’un autre. Il présente ironiquement l’esclavage selon les esclavagistes comme un nécessité (« ils ont du… ») alors que l’anéantissement d’un peuple ne peut justifier l’asservissement d’un autre.
3e Paragraphe : Il utilise des arguments économiques :
4e Paragraphe : Il établie ici un lien de cause à effets entre la morphologie des noirs et leur statut d’esclavage (« nez si écrasé… ») qui est en faite un lien absurde qui permet à Montesquieu de tourner en dérision l’esclavagisme.
5e Paragraphe : Il utilise des arguments religieux : Lien de cause à effet entre la couleur des esclaves et la spiritualité.