Oral français Ecole des femmes V,4
MOLIERE L’Ecole des femmes, 1662 Le dépit amoureux, V ,3
INTRO
Molière, dramaturge classique, écrit en 1662 L’Ecole des femmes, une pièce qui marque la naissance de la grande comédie de mœurs et de caractères. Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, écrit pour le roi à la cour de Versailles. Molière pactise avec les précieuses précédemment critiquées par le dramaturge pour dénoncer la condition féminine. L’Ecole des femmes met en scène la libération par l’amour d’une jeune fille, enfermée depuis son enfance par un barbon, Arnolphe pour prévenir du cocuage qu’il redoute
La scène 3 de l’acte V s’inscrit dans le dénouement de la pièce Cette scène présente la versatilité du personnage d’Arnolphe et l’affirmation du caractère d’Agnès. Arnolphe tente désespérément de convaincre Agnès de l’épouser.
Enjeux du texte : une scène qui fait résonner le titre de la pièce/ l’anti honnête homme
Problématique possible: En quoi Arnolphe est-il un personnage excessif, ridicule, faisant de lui le contraire de l’honnête homme ?
I/ UN PASSAGE QUI PARODIE LA TRAJEDIE POUR FAIRE RIRE
1 Arnolphe un héro tragique
- Arnolphe est dans le désespoir, sa situation le signale comme un héro tragique. Molière emploi des modalités interrogatives « Quelle preuve »
- Arnolphe est un amoureux éconduit, victime du destin « Chose d’étrange d’aimer »
-Il navigue entre la « raison et passion », « Jusqu’où la passion peut-elle faire aller »
2. Dégradé
- Arnolphe apparait ici comme une figure de vieillard concupiscant, il utilise un vocabulaire grivois, sensible à la chair « caresserai, bouchonnerai, baiserai, mangerai »
-Il connaît imparfaitement les gestes de la tragédie, « Un côté de cheveux », cette réplique montre le décalage burlesque de la scène. Dut à la bassesse morale de ses répliques, il ne possède pas la grandeur tragique des héros cornéliens français
- Il utilise une image pleines de préjugée, une image rétrograde de la femme cf