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Il faudra tout de même obtenir l'aval du conseil d'administration, notamment de l'actionnaire principal, l'Etat, qui détient encore presque 27 % du capital. Et fairevoter une résolution dans ce sens à l'Assemblée générale (AG) des actionnaires, le 28 mai 2013. A ce stade, "rien n'est encore décidé, on ne sait pas si on présentera la résolution pour l'AG 2013 ou l'AG 2014", précisait-on à la direction du groupe, le 2 janvier.
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L'EX-PDG AVAIT DÉJÀ TENTÉ LA MANŒUVRE
Ce "rebranding", comme disent les spécialistes du marketing, est un véritable serpent de mer chez l'opérateur. Didier Lombard, le prédécesseur de Stéphane Richard, l'actuel PDG, avait déjà tenté la manœuvre, il y a quelques années. Mais il avait renoncé, en raison d'un climat social interne très tendu : c'était en plein déploiement du plan "Next", visant à supprimer plus de 20 000 postes en France, avant la vague des suicides.
Début 2012, "Stéphane Richard avait aussi l'intention d'abandonner le nom "France Télécom". Tout était prêt mais le projet a avorté parce que le gouvernement d'alors ne voulait pas de vagues pendant les élections présidentielles", prétend Sébastien Crozier, délégué syndical CFE-CGC de l'opérateur.
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