Origine du smc
Dès les débuts de la Nouvelle-France, plusieurs explorateurs et missionnaires prenaient des notes sur l’état du temps qu’il faisait, mais un observatoire météorologique fut ouvert à Toronto, au Haut-Canada, en 1839. La ville n’avait que 10 mille habitants et le rôle principal de l’observatoire était la prise de mesure du géomagnétisme terrestre pour la mesure duquel un réseau était créé à travers l’ensemble de l’Empire britannique sur la recommandation du Baron Alexander von Humboldt. La première prise de mesure officielle se fit le 25 décembre 1839 par le lieutenant C.J.B. Riddell.
En 1839 un observatoire météorologique fut ouvert à Toronto par les explorateurs et les missionnaires dont le rôle principal était la mesure du géomagnétisme terrestre.
En 1853, le Major-Général C.J.B. Riddell fit un exposé à la Royal Society à partir des données obtenues par l’observatoire au fil des ans, ce qui est donc le premier article scientifique en météorologie publié au Canada.
Au Québec, c’est en 1840 que le Dr. Charles Smallwood commence à prendre des mesures à Saint-Martin, près de Montréal. C’est également lui qui en 1862 aide à la création d’un premier observatoire permanent à l’Université McGill de Montréal.
En 1871, des crédits de 5 000 $CAN sont alloués au Ministre de la Marine et des Pêches du Canada afin de mettre sur pied un réseau national de prise de données météorologiques dont le but est de produire des avertissements de tempêtes. Ce montant semble faible mais il s’ajoute à ceux déjà consentis pour le réseau de phares et pour les observatoires de Montréal et Toronto.
En 1871, de l’argent fut alloué au ministre de la marine et des pêches afin