Tout d’abord, l’oubli du nom Signorelli peut être expliqué par plusieurs phénomènes. En effet, Freud a vécu un évènement traumatisant quelques jours avant son séjour en Bosnie-Herzégovine soit le décès de son patient qui s’est suicidé pour causes de problèmes sexuels. Ce télégramme qu’il a reçu de Trafoi l’a profondément marqué puisque ce dernier, ressentant une grande culpabilité et le sentiment du devoir non-accompli, sent qu’il a échoué et refoule cette histoire dans son inconscient. Plus tard, lors de son voyage en Bosnie-Herzégovine, pays habité par de nombreux Turcs, et ce, en compagnie d’un inconnu, Freud se sent alors contraint par son devoir et par son statut d’homme autrichien. Donc, pour détendre l’atmosphère ce dernier raconte une histoire à son compagnon, celle-ci est en lien avec les Turcs qui s’émerveillent devant le prestige des docteurs, on y retrouve les termes Herr qui signifie Seigneur et les thèmes de la mort. Par la suite, une seconde histoire vient à l’esprit de Freud, mais il la refoule puisque celle-ci évoque les thèmes de la sexualité, de la mort et du Seigneur par le terme Herr et car il est contraint par son statut. De plus, cette histoire racontant les problèmes sexuels d’un Turc lui rappelle le mauvais souvenir du télégramme de Trafoi. Pour changer de sujet, Freud aborde les fameuses fresques du Jugement Dernier à Orvieto mais étonnamment ce dernier ne parvient pas à se rappeler le nom de l’artiste de ces fresques, nom qui lui est pourtant habituellement connu. C’est à partir de ce moment que les noms de Boltraffio et de Botticelli lui viennent à l’esprit, mais Freud reconnait ces noms comme étant incorrects. Ils viennent tout de même lui faire écran et le ralentir dans son but de retrouver le nom Signorelli. L’oubli du nom Signorelli vient du fait que Freud a tenté d’oublier un événement antérieur, mais celui-ci a trop de points communs avec les événements présents, c’est pourquoi Freud oubli le nom Signorelli. De plus les fresques