palzlz

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La romanisation des Illyriens a produit la culture et la langue dalmate, disparues au xixe siècle ; celle des Thraces et des Daces a produit les Thraco-Romains qui sont à l’origine des langues romanes orientales dont les locuteurs sont appelés au cours de l’histoire Istriens, Roumains, Aroumains, Valaques ou Moldaves (et parfois « Moldo-Valaques »). Devenue enjeu politique à partir du xviiie siècle entre les revendications des roumanophones luttant pour leur émancipation (et s’appuyant pour la légitimer sur leur latinité) et l’historiographie des Empires au sein desquels ils vivaient (Autriche-Hongrie, Russie), cette romanisation n’a pas été contestée en elle-même, mais controversée quant à la zone géographique où elle s’est produite. L’historiographie austro-hongroise et russe la situe exclusivement au sud du Danube, dans les Balkans, afin de conférer aux roumanophones vivant au nord du Danube (actuelles Roumanie et Moldavie) le rôle d’« immigrants tardifs » dans les territoires qu’ils revendiquaient. En revanche, l’historiographie des états balkaniques comportant des minorités aroumaines (Serbie, Bulgarie, Grèce) réfute l’idée que la romanisation ait pu se produire dans les Balkans, et considère que ces minorités romanophones sont, elles aussi, des « immigrantes tardives » venues... du nord du Danube. En somme, il y a certes eu romanisation (impossible à nier puisque les langues romanes orientales existent) Enjeu sémantique[modifier | modifier le code]
Par confusion avec la romanisation (liturgie) (en), c’est-à-dire avec la transformation des rites liturgiques de certaines églises chrétiennes pour qu’ils soient plus conformes au rite romain, on a aussi parlé de « romanisation » à propos de l’empire latin de Constantinople, état fondé sur le territoire de l’Empire byzantin suite à la quatrième croisade et à la chute de Constantinople aux mains des « Latins ». Mais l’emploi de ce terme dans ce contexte est impropre pour deux raisons :

la langue latine n'est pas

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