En voie de disparition, on ne compte plus que 1600 pandas à l’état sauvage et 300 en captivités. Ces magnifiques géants sont les trésors nationaux des chinois, ils les prêtent au compte-gouttes. C’est pourquoi nous n’en trouvons pas beaucoup dans nos zoos. Mais depuis 2012, Pairi Daiza, parc animalier de Mons, se bat avec la Chine pour en obtenir deux. Après de nombreuses entrevues entre le gouvernement belge et les chinois, ces derniers ont fini par accepter de leur en prêter deux pour une durée de 15 ans. Ces pandas sont âgés de 4 ans, la femelle se nomme Hoaho et le mâle Xinghui. Ce duo va appâter plus d’un client, ce qui va faire monter en flèche les bénéfices du zoo. Mais la venue de ces deux pandas ne pas fait sourire les Flamands. En effet, la société Royale d’Anvers aurait bien aimé accueillir ces deux spécimens. Celle-ci est mécontente et insinue que le premier ministre, Elio Di Rupo, a influencé le choix du parc en favorisant le zoo de Mons. Ceci pose problème et les Flamands n’hésitent pas à le dire. Est-ce vraiment ce qu’il s’est passé ? Pourquoi Pairi Daiza a obtenu deux pandas et non Anvers ? A partir des documents 1, je vais rédiger une synthèse qui répondra à ces interrogations.
L’affaire des pandas a pris ‘’un tour politique’’. Les Flamands accusent le Premier d’avoir influencé le choix du parc. En effet, la députée Zuhal Demis de la N-VA s’oppose à Elio Di Rupo, elle veut obtenir des explications. Elle n’accepte pas que le premier ministre favorise le dossier de la Wallonie et ajoute qu’il aurait fait ça car il est montois. La députée flamande est soutenue par le ministre-président flamand, Kris Petters. Durant un an, rien n’a été négocié entre les Etats. Elio Di Rupo est le seul à s’être occupé du dossier et à s’être entretenu avec le 1er ministre chinois, Li Kegiang.
Pairi Daiza a finalement obtenu la garde des deux pandas. Ce zoo possédait un grand nombre d’atout pour accueillir ces deux animaux. Premièrement, il était le seul à