Panneau 2 : le déluge universel, michel-ange, 1508-1509, renaissance.
Michel-Ange représente l’épisode du déluge Universel de manière particulièrement dramatique. Il choisit le moment le plus violent, celui où l’espoir se noie avec les personnages en détresse, où l’homme redevient un loup sans pitié pour son proche. La composition, décrit clairement trois types de comportements face à la catastrophe. Au premier plan à gauche des rescapées s’agglutinent sur l’île rocheuse en tentant désespérément de sauver leurs biens. Plus loin, au fond, d’autres ont abordé la plateforme entourant l’arche de laquelle ils ont été exclus et tentent vainement d’y pénétrer de force, alors qu’un groupe, engagé dans un lutte féroce, tente de les rejoindre sur un frêle esquif visiblement surchargé et en train de couler ; un dernier groupe enfin, à droite, contrastant avec celui de la barque, ne cherche pas le salut aux dépens des autres, mais montre la compassion et un sens profond de la solidarité vers les individus les plus faibles qui accablés par la même calamité.
Soixante-deux être humains et un âne, animal lié à la figure du Christ, nagent, s’affrontent, s’échappent, s’entraident dans un vaste paysage inondé, où seul un îlot émerge des flots et au fond duquel domine l’arche. Le peintre présente une très large gamme de caractères humains, où les âges, les apparences, les gestes s’entrechoquent.
Certains personnages sont nus et d’autre habillé d’une toge (simple tissu), dont les couleurs varient entre rouge, orange et bleu.
La fresque est une scène religieuse dramatique appartenant aux neufs scène de la Genèse.
Les personnages sont représentés d’une manière très réaliste. Les hommes ont une musculature assez rude, le défaut du peintre est que les femmes ont un corps d’homme. L’expression du vissage est si forte que l’ont peut ressentir la peur des personnages…
Il dégage de cette composition un sentiment d’inachevé, de manque d’unité et de « brouillon ». C’est un effet peut-être voulu pas l’artiste en raison de la