Pansements
La situation suivante s’est déroulée le lundi 11 février 2013 aux alentours de 10h du matin.
Je me dirige avec ma tutrice de stage chez un patient de 93 ans; Monsieur B.
L’infirmière m’explique avant de sonner, qu’il s’agit d’un petit pansement. L’expression « petit pansement » signifie dans la nomenclature officielle un acte AMI 2 (Acte Médico-Infirmier).
Monsieur B. vit avec son épouse dans un grand appartemant, dans une résidence sécurisée avec ascenseur. Il est autonome dans tous les actes de la vie quotidienne mais se déplace avec son déambulateur. La prescription mentionne un passage infirmier tous les jours, dimanche et jours fériés inclus, mais rien de concret.
Nous entrons, Madame B. nous amène dans la chambre d’ami où son mari y est déjà couché, prêt à recevoir les soins prodigués par l’infirmière.
J’apperçoies une petite rougeur au niveau du sacrum. Je décide de commencer le soin et d’appliquer un hydrocolloïde mince, car d’après moi et au travers des différents stages effectués au cours de ma formation, ce type de pansements me semble le plus approprié. Je cherche et ne trouve finalement que des pansements types hydrocellulaires. Ma tutrice de stage me fait signe d’utiliser ce type de pansement, je m’éxécute. Après avoir aidé Monsieur B. à remettre son pantalon, nous sommes partis.
J’ai alors questionné ma tutrice sur l’emploi d’un hydrocellulaire dans ce cas là. Elle m’a expliqué qu’à domicile il était très dur de changer de thérapeutiques lorsqu’un patient est déjà habitué à un autre. Effectivement, Monsieur B. a pour antécédent un escarre sacré de stade 3 qui nécessité l’emploi d’un pansement de type hydrocellulaires.
Analyse
L’hydrocellulaire est un type de pansement pouvant absorber jusqu’à dix fois son poids. Il est utilisé, d’après les recommandations de l’HAS, pour des plaies exudatives. Il doit rester en place jusqu'à saturation pour avoir une efficacité optimale, environ 3 jours.
L’hydrocolloide