Parc de la villette
Le site actuel de la Villette, qui était jusqu’à la fin du XVIII° siècle une zone rurale et boisée, est relié à Paris par un aqueduc, devenu navigable en 1825 : le canal de l’Ourcq. En 1841, la Villette St Denis est séparée physiquement de la commune de Pantin par l’enceinte de Thiers, ultime fortification parisienne qui correspond aux boulevard extérieurs et périphérique actuels. En 1860, la Villette est intégrée à la commune de Paris et devient une partie du 19ème arrondissement.
En 1974, sur ordre de Napoléon III, le conseil municipal de Paris demande au préfet de la seine de transférer les marchés aux bestiaux de Poissy et Sceaux. L’emplacement choisit est l’actuel parc de la Villette avec ses extensions, à l’époque vaste zone murale à peine intégrée à la ville de Paris. Les abattoirs généraux et le marché sont confiés à l’architecte M. Janvier, qui réalise ses plans d’après des croquis de Baltard, le modèle étant les Halles du centre de Paris. Très vite une gare de marchandise est accolée au marché des bestiaux. L’endroit devient un des points névralgiques de l’économie parisienne.
Les abattoirs de la Villette sont les principaux employeurs de Paris. En plus de l’industrie de la viande, se développe celle des sous-produits, dont le cuir est le principal élément.
Le conseil municipal prend l décision de rénover les abattoirs, devenus au fil du temps vétustes, étroits, peu hygiéniques et dont l’odeur pestilentielle gène les zones d’habitations environnantes. Mais les financements tardent à venir : le concour d’architecture n’est lancé qu’en 1955, les 1er travaux ne commencent qu’en 1959. Le nouveau complexe, doté d’équipements de réfrigérations alors forts moderne, n’est inauguré partiellement qu’en 1969, et une salle des ventes fait encore défauts. Les conditions de transport des viandes s’étant nettement améliorées avec de nouveaux camions frigorifiques, il n’est plus nécessaire de faire l’abattage sur le lieu du marché.
Dés 1957,