parc perdicaris
Ce parc porte le nom d’un riche diplomate américain, John H. Perdicaris, propriétaire du terrain, qui vint s’y installer. Il réaménagea le parc en y implantant toutes sortes de plantes exotiques et il fit construire une demeure à l’architecture influencée par l’aspect cosmopolite de la ville de l’époque. Tout le parc s’intègre parfaitement à l’harmonie du paysage.
Considérée comme un important patrimoine naturel et historique, la forêt Perdicaris se trouve dans un état de dégradation avancée. A cet effet, la société civile vient de lancer un SOS afin d’attirer l’attention des responsables sur ce site abandonné depuis longtemps à son triste sort. «L’opération de destruction et de massacre des arbres et des plantes rares de la forêt Perdicaris se poursuit depuis plus d’une décennie. Ce qui fait que nombre de ses espaces est quasiment dénudé de végétation. La forêt est devenue ainsi pleine d’arbres morts, malades ou qui risquent de tomber. Sans oublier les différents types de broussailles, de végétations sèches et de détritus, qui peuvent y provoquer du feu», précise un communiqué de la Ligue de défense des droits des consommateurs. S’étendant sur une superficie de près de 70 ha, ce patrimoine naturel et historique, plus connu des Tangérois par la forêt de Rmilat, «est un important site d’intérêt biologique et écologique (SIBE). Il constitue une zone de transit pour un millier d’espèces d’oiseaux migrateurs. La forêt compte aussi un grand nombre d’arbres et de plantes rares de plus de cent ans, qui ont été importées des cinq continents», précise le président de la Ligue de défense des droits des consommateurs, Mohamed