Paris

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L'argot « parisien » révélé par les écrivains du xixe siècle comme Victor Hugo, Eugène Sue ou Balzac reste très vivace à Paris jusqu'aux années 1950. L'évolution sociologique et ethnique de la population parisienne explique en grande partie cette « mort » de l'argot parisien qui ne se pratique plus vraiment dans la rue mais qui fit longtemps la joie des lecteurs de romans comme San Antonio, des spectateurs de films dialogués par Michel Audiard ou des auditeurs de chansons de Pierre Perret, de Renaud (Titi parisien par excellence) ou de sketches de Coluche. Depuis, l'embourgeoisement de la capitale et l'arrivée massive de populations provinciales et étrangères contribuent progressivement à la disparition de l'argot Parisien, supplanté par le verlan185, et de nouvelles formes d'expression développées en banlieue éventuellement ponctuées de mots empruntés aux langues étrangères, telles que l'anglais ou l'arabe.
On appelle souvent Paris la « Ville lumière ». L'origine de cette périphrase vient de la création de l’éclairage public par Gabriel Nicolas de La Reynie, au xviie siècle.
Paris est surnommée familièrement « Paname » surnom donné au début du xxe siècle aux Parisiens qui avaient adopté le chapeau dit panama[réf. nécessaire], mis en vogue par les ouvriers qui creusaient le canal du même nom au début du xxe siècle. Cette coiffe très pratique s'exportait principalement vers les États-Unis et l'Europe, elle avait fait fureur à Paris où tous les hommes portaient un panama. Ce chapeau a donné lieu à de nombreuses chansons, notamment le Paname de Léo Ferré, mélancolique déclaration d'amour à la capitale, qui vaudra au chanteur son premier grand succès.
Plus anciennement, Paris et aussi une de ses proches banlieues, Pantin, étaient surnommées, argotiquement « Pantruche » (d'où le nom de la Compagnie carnavalesque parisienne « les Fumantes de Pantruche », présente au Carnaval de Paris).
« Parigot » est un terme d'argot qui désigne un Parisien. Ce terme est

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