Alain Delon, publiait un article sur le journal « revue socialiste », en 1894, où il parlait alors du personnel parlementaire en parlant alors de « troupeau bêlant ». C’est de cette façon que les parlementaristes étaient généralement décrits. C’est d’ailleurs ce genre de propos et de critique qui ont alors fait débuter ce qu’on appelle alors la « crise du régime représentatif », où le peuple français préférait alors l’abstentionnisme. En effet, entre les élections législatives de 1885 et celles de 1898, celui-ci est passé de 25 % à 37 % des personnes susceptibles de voter. Tout d’abord, la dissolution est un acte par lequel le chef de l’état ou le gouvernement met fin par anticipation au mandat de l’ensemble des membres d’une assemblée parlementaire. Le droit de dissolution est un acte essentiel du régime parlementaire. Par ailleurs, qu’est-ce que alors le parlementarisme ? C’est un régime de collaboration équilibré des pouvoirs, où le gouvernement et le parlement ont des domaines d’actions communs. Le parlementarisme absolu, c’est la concentration des pouvoirs exécutifs, législatif, et judicaire dans les mains des assemblées parlementaires, de la même manière que la monarchie absolue concentrait les trois pouvoirs définis par Montesquieu entre les mains du Roi. La troisième république a durée de 1870 à 1940, et c’est le premier régime français à s’imposer dans la durée depuis 1789. Dans la troisième république, l’organe souverain était le parlement. De ce fait, les autres organes, tels que le gouvernement, ou le président de la république, était largement minoritaire dans le sens où ils avaient peu de moyens de répondre aux actes du parlement, parfois inconcevables. Les parlementaristes, considérés alors comme des bêtes sauvages lors des sessions, ne cherchant qu’à garder le pouvoir dans le centre de l’organe, sont devenus alors responsables de ce qu’on parle aujourd’hui de la crise représentative, dans le sens ou le parlement ne représentait plus le peuple