Parole et echange
Écrit/oral
Les échanges de paroles font intervenir une langue particulière, écrite ou orale. Les codes langagiers sont à prendre en compte dans leur diversité : codes spécifiques de l’échange épistolaire, codes de la conversation courante, codes des échanges numériques. Ces derniers brouillent les catégories de l’écrit et de l’oral : les échanges numériques, qui semblent instantanés et éphémères, laissent pourtant des traces tant il est encore vrai que « les paroles s’envolent et (que) les écrits restent ».
Dans ces conditions, quels codes apprendre, à quelles normes se référer pour communiquer ?
Privé/public
Par ailleurs, la communication est régie a priori par des critères différents selon le caractère privé ou public de l’échange. Cette distinction semble cependant remise en cause par les réseaux sociaux qui rendent la vie privée accessible à des publics apparemment choisis. Construit-on son identité de la même façon dans un espace protégé – celui de la famille ou d’un cercle d’amis proches – et dans un réseau social ouvert ? Peut-il y avoir encore de la spontanéité dans les échanges ?
Professionnel/amateur
Qui détient une parole légitime ? Les frontières se brouillent entre la parole des experts, la parole reconnue, et la parole de tous et de chacun. Les blogs contribuent à forger les opinions. Ne risque-t-on pas de perdre la qualité professionnelle de l’appréciation portée sur une information ?
Lieu de pouvoirs/espace démocratique
Du fait du brouillage des codes, la conversation sur internet nivelle les relations hiérarchiques en rendant tout un chacun apparemment accessible. Chacun peut entrer