Parrainage sportif
Le meeting d'athlétisme qui se déroule traditionnellement au Stade de France en juillet traverse lui aussi une période de flottement. Après sa fusion avec Suez, Gaz de France, qui donnait son nom à l'épreuve depuis dix ans, a annoncé son retrait en septembre 2008. Depuis, ce grand rendez-vous de l'athlétisme n'a pas retrouvé de sponsor titre, même si Areva se dit très intéressé.
Il fallait s'y attendre, le sponsoring est rattrapé par la crise. Ainsi, selon une étude du cabinet de conseil Sport + Markt, les recettes liées au parrainage maillot des clubs de football (392 millions d'euros) ont pour la première fois baissé de 3 % en Europe en 2008-2009.
Attention toutefois à ne pas noircir le tableau : le marketing sportif ralentit mais n'est pas balayé par un tsunami. Le marché mondial du sponsoring sportif s'est élevé en 2008 à 43,5 milliards de dollars, hors activation des partenariats et hors droits TV. Deux fois plus qu'en 2001.
«Les entreprises ne coupent pas brutalement leurs investissements dans ce domaine, car ce sont souvent des contrats pluriannuels», souligne Gilles Portelle, directeur général de Havas Sports & Entertainment. En France, on n'a vu aucun gros parraineur se désengager d'une opération avant l'échéance prévue. «En plus, grâce à des événements porteurs (les Jeux olympiques, l'Euro de football et le Vendée Globe),