Pascal, blaise
Enfant précoce, il est éduqué par son père. Les tout premiers travaux de Pascal concernent les sciences naturelles et appliquées. Il contribue de manière importante à la construction d’une calculatrice mécanique (la « Pascaline ») et à l’étude des fluides. Il a clarifié les concepts de pression et de vide, en étendant le travail de Torricelli. Pascal a écrit des textes importants sur la méthode scientifique.
Mathématicien de premier ordre, il crée deux nouveaux champs de recherche majeurs : tout d’abord il publie un traité de géométrie projective à seize ans ; ensuite il développe en 1654 une méthode de résolution du "problème des partis" qui, donnant naissance au cours du XVIIIème siècle au Calcul des Probabilités, influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales.
Après une expérience mystique à la fin de 1654, il délaisse les mathématiques et la physique et se consacre à la réflexion philosophique et religieuse. Il écrit pendant cette période les Provinciales et les Pensées, ces dernières n’étant publiées qu’après sa mort qui survient deux mois après son 39e anniversaire, alors qu’il a été longtemps malade (sujet à des migraines violentes en particulier).
"Trop de vérité nous étonne." "Car enfin, qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout." "Qui voudra connaître à plein la vanité de l’homme n’a qu’à considérer les causes et les effets de l’amour."
"Tant plus le chemin est long dans l’amour, tant plus un esprit délicat sent de plaisir."
"Diseur de bons mots, mauvais caractère."
"Un roi sans divertissement est un homme plein de misères." "Nous courons sans soucis dans le précipice, après que