« Le palimpseste dans Terrasse à Rome de Pascal Quignard »

Pascal Quignard est un des écrivains actuels français qui a reçu l’héritage du nouveau roman. Cependant cet héritage provoque dans la modernité un mélange des genres : le nouveau nouveau roman. Il donc cherche la variété dans ses œuvres pour ne pas être classifié dans un seul genre. Ainsi, est-il possible d’étudier ses romans à partir d’un aspect qui s’y trouve : le palimpseste. Ce terme appliqué en littérature par Jean Genette signifie transtextualité, terme dont on va s’en servir pour analyser « Terrasse à Rome », roman couronné avec le Grand Prix par l’Académie Français en 2000.

D’après Genette, dedans la transtextualité (palimpseste), il y a cinq sous-termes : l’intertextualité, la paratextualité, la metatextualité, l’architextualité et l’hypertextualité. Quignard utilise l’intertextualité (Relation existant d’un texte dedans l’autre) et l’architextualité (la relation existante entre les paratextes des autres œuvres et le texte) tout au long de « Terrasse à Rome ». Cet œuvre est la vie de Geoffrey Meaume, un graveur spécialiste en différents instruments mais surtout en la manière à noir. Il est indispensable de savoir que normalement un graveur cherche attirer la lumière d’une gravure mais dans la technique en noir c’est à l’envers donc il devient un peu difficile de graver sur le noir.

La structure du roman par chapitres nous fait penser aux différents moments de la vie de Meaume. En effet chaque chapitre montre ces moments vécus qui sont gravés dans la mémoire de notre graveur et qu’en même temps sont gravés par lui-même. Il est nécessaire de recourir à l’intertextualité pour mieux comprendre les gravures qui sont décrits mais qui font un complément d’une histoire déjà raconté. Mais aussi pour savoir plus sur les auteurs qui sont cités dans le roman. Telle est le cas d’Abraham Bosse qui a écrit « De la manière de graver à l'eau-forte et au burin, et de la gravure en manière noire ». Il était