Pascal, blaise pascal, commentaire
Mais même sans la présence de son ami, l’homme ne fait pas qu'insulter et accuser son ami, l’auteur ne dit pas spécifiquement que l’on dit du mal d’un ami, juste que l’on parle de lui en toute sincérité par conséquent, il se peut aussi qu’on en dise du bien en toute sincérité. Quand Pascal affirme que peu d'amitié subsisterait si l’on savait ce que dit de nous notre ami, il sous-entend alors clairement que l’homme déteste entendre la vérité sous toutes ses formes, il ne l’accepte pas et la perçoit comme une attaque directe à son encontre, par conséquent, il est impossible pour lui de fonder une relation sur la base de vérité. La tromperie, le mensonge, l’hypocrisie et la flatterie seraient alors presque perçus comme des vertus et semble être indispensable pour le maintien des relations …afficher plus de contenu…
l’auteur généralise encore plus son propos et la tendance n’est plus la même qu’au début du texte, c’est tout le monde qui est victime du mensonge, le prince l’entourage du menteur et le menteur lui même, il n’est même plus question du fait que l’homme n’aime pas entendre la vérité de la bouche d’un autre , le malheur dont souffre l’homme est bien plus profond, même quand la vérité est évidente et indispensable à l'évolution de l’homme, il la rejette pour entretenir son image a ses propre yeux, comme si la nature même de la vérité était incompatible avec celle de l’homme . La suite de la phrase vient conclure le texte “et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son cœur.” l'enchaînement des termes justice et raison souligne le vice et le mal qui corrompt le cœur de l’homme, l’emploie du terme naturel et racine