COMMENT INNOCENT ET IOLANTHE CHERCHERENT LE PARADIS ET CE QU’IL EN ADVINT

« Et c’est pour cette raison que Mr TOUSSEVEND m’engagea. Comme je suis heureux, ma Iolanthe, et fier ! Car ce monsieur est le meilleur coach de France ! Donc de la planète ! Et tu es une chanceuse : dans l’entreprise de MONDOCOM, le règlement stipule que les conjoints –s’il y en a- des employés doivent rencontrer le directeur dans la semaine qui suit l’embauche de ces derniers. C’est une loi assez spéciale, mais puisque c’est la loi de MONDOCOM, c’est qu’il faut la respecter car ce doit être une loi reconnue mondialement ! »

Innocent venait effectivement de se faire engager dans une entreprise commerciale hautement côtée, MONDOCOM. Il en avait pleuré de bonheur, lorsque le directeur Mr TOUSSEVEND lui avait fait signer les papiers d’embauche. Iolanthe, chanteuse à gros poumons dans une académie réputée, avait chanté à son jeune fiancé -par rapport auquel elle était encore plus jeune- une berceuse sur l’air de « Carmen », pour l’apaiser. Elle se fichait de rencontrer cet homme, car elle avait conscience que l’académie dans laquelle elle travaillait était le seul et unique lieu de travail respectable, et que MONDOCOM ne rivalisait pas.
« Oui, mon Innocent, je suis consciente de la chance qui m’est donnée. Nous irons ainsi voir ce fameux Mr TOUSSEVEND demain. Je te rejoindrai au travail en fin d’après-midi, car tu sais bien que mes auditions sont de la plus haute importance ! _ Oui ma douce Iolanthe, je le sais bien, mais j’aimerais autant que tu témoignes de l’admiration à Mr TOUSSEVEND le plus rapidement possible, il est l’homme le plus important de tous ! »

Iolanthe était déjà passée à autre chose. Elle était une jeune femme vive, qui réflechissait à une fréquence de cents pensées à la minute. En effet, tout ce qui l’entourait était un stimuli, ainsi sa concentration sur un sujet était des moindres. Cependant, il y avait quelque chose qui la tourmentait depuis une semaine qu’elle