Paul eluard
Point commun : Rimes plates, utilisation de l’éloge, évoque le corps féminin, la femme monde
Différence :
Capital de la douleur de Paul Eluard publié en 1926, Le front de Maurice Scève publié en 1536 sont deux blasons, c’est-à-dire qu’il célèbre une partie du corps de la femme. Poètes français, Paul Eluard et Maurice Scève ont tout les deux des aspirations humaniste.
Nous pouvons voir dans le blason de Paul Eluard qu’il s’inspire largement du blason traditionnel comme Le front de Maurice Scève. Ils évoquent bien sur tout les deux le corps féminin « Front large et haut », «La courbe de tes yeux » complétés de connotation poétique « soleil » « sphère ronde » et «feuilles », « gouttes de rosées ». Il utilise des rimes plates « ouvert », « couvert », que l’on retrouve aussi dans Le front : « cœur », « douceur ». Pour chacun d’eux les poètes dépendent de la femme dans le Front : « est gouverné », et dans Capital de la douleur : « dépend de ». La femme agit et l’homme est passif, ils ne vivent que par leur amour. La femme donne sens à tout, elle est le centre du poème comme ont peut le voir avec le mot « monde ».
Cependant on remarque un éloge insolite, courbe des yeux mais aussi courbe du regard, on trouve alors un champ lexical très riche :
- Dénotation claire de la courbe: "tour", "courbe", "rond", de la figure géométrique du cercle, de l'ondoiement de la courbe.
Nous pouvons aussi discerné dans ce blason, des éléments descriptif : - Jaillissement d'images opposées les unes à la courbe des yeux, les autres aux yeux purs.
Que l’on peut déchiffrer : couleur : "feuille" et "mousse" >> vert ?, "ciel" et "mer" >> bleu/gris?, "ailes" > paupières ?, "rosée" > regard humide ?, "roseau" > les cils ?
Les yeux de cette femme ne sont pas simplement des yeux physiques, mais des "yeux purs" qui renvoient à un monde moral, intérieur.
Ce poème se