Paul Verlain1
(1844-1896)
En fréquentant les salons et cafés littéraires à Paris, il fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers l’alcool. Il rencontre sa fuure femme Matie Maute en 1870 qui le détourne un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison.
Il y compose des poèmes emplis de mysticisme( spiritualité, vision). Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné «Prince des poètes» et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.
Son œuvre :
Poèmes saturniens (1866),
Fêtes galantes(1869),
La bonne chanson(1870),
Romances sans paroles (1874),
Sagesse (1881),
Jadis et naguère(1884),
Amour (1888),
Parallèlement(1889),
Bonheur et Chansons pour elle (1891). Mélancolie :Etat de tristesse vague et indéfinie, abattement, amertume, cafard, chagrin, dépression, déprime, spleen.
Eaux-fortes : Acide nitrique dont se servent les graveurs .