Paul verlaine chanson d'automne
Dès le premier vers le ton du poème est donné. En recourant au vers court, Verlaine, donne au texte des sonorités musicales. Les violons du deuxième vers rappellent la musicalité dont fait preuve l’auteur. Le vocabulaire utilisé est simple, ce qui rend la compréhension et la mémorisation plus aisées, telle une chanson populaire. La recherche de sonorités effectuée dans la première strophe adoucit les sonorités sourdent qui font leur arrivée dès la fin de celle-ci. En conclusion Verlaine fait non seulement appelle à un rythme mais aussi à un vocabulaire musical.
Le plus frappant dans ce poème sont les sentiments du poète qui transparaissent clairement. La mélancolie, la fatalité et la nostalgie, entre autres, font partie intégrantes du texte. Les paysages d’automne finiront par le rattraper et entrer en lui : « Pareil à une feuille morte ». Le poète laisse penser qu’il ne prend pas la décision de partir mais que c’est une fatalité. Il se serait laisser emporter par ce « vent mauvais » qui le conduirait au hasard d’un endroit à un autre... comme le vent soufflant une feuille morte, le rappelle ici Verlaine. La nostalgie des jours passés lui revient et l’envahi. L’automne éveille en Verlaine tout ces sentiments opposés à la joie. Le poème tout entier traduit la souffrance et la douleur. Par le champ lexical de la maladie (blessent, blême, pleure,..), il traduit son ressentiment sur la saison présente.
Chanson d’automne est un poème où le paysage est un miroir permettant de renvoyer le reflet de l’âme torturé du poète. L’automne y est représenté comme morne et triste, par les sentiments qu’elle provoque et non par ses couleurs flamboyantes ou ses moments de récolte. Lors de la lecture, on pourrait penser