Paul
Henri Salvador
LE TRAVAIL C'EST LA SANTÉ
REFRAIN:
Le travail, c'est la santé.
Rien faire, c'est la conserver.
Les prisonniers du boulot
Ne font pas de vieux os.
Ces gens qui courent au grand galop,
En auto, métro ou vélo,
Vont-ils voir un film rigolo?
Mais non, ils vont à leur boulot!
REFRAIN
Ils bossent onze mois pour les vacances
Et sont crevés quand ils en ont, ben, ils sont morts!
Un mois plus tard, ils sont costauds
Mais faut reprendre le boulot!!!
REFRAIN
Dire qu'il y a des gens en pagaille
Qui courent sans cesse après le travail.
Moi, le travail me court après.
Il n'est pas près de me rattraper!
REFRAIN
Maintenant, dans le plus petit village,
Les gens travaillent comme des sauvages
Pour se payer tout le confort.
Quand ils en ont, ben, ils sont morts.
REFRAIN
Hommes d'affaires et meneurs de foules
Travaillent à en perdre la boule
Et meurent d'une maladie de coeur.
C'est très rare chez les pétanqueurs!
RENAUD Dés que le vent soufflera
C'est la mer qui prend l'homme, Tatatin
Moi la mer elle m'a pris
Je m' souviens un Mardi
J'ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides
Et un vieux ciré jaune
J'ai déserté les crasses
Qui m' disaient "Sois prudent"
La mer c'est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
[Refrain] :
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi la mer elle m'a pris
Au dépourvu tans pis
J'ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu' j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J' me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ça m'a coûté ses sous
C'est d' la plaisance, c'est le pied
[Refrain]
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien