Pauline
« Le dernier jour d’un condamné »
Analyse
1. Ce récit est un réquisitoire contre la peine de mort. Relève les arguments contre celle-ci et présente les en notant la ou les page(s) où ils apparaissent.
Les arguments contre la peine de morts présent dans ce récit sont :
- (1) « Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort !
Quoi que je fasse, elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux […] Il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille : - Condamné à mort ! » p10.
« Peut être n’ont-ils jamais réfléchi, les malheureux, à cette lente succession de tortures que renferme la formule expéditive d’un arrête de mort ? » p20.
Une exécution est un acte de barbarie qui provoque d’affreuses souffrances. La peine de mort est un enchainement de tortures psychologiques. A partir du moment celle-ci est annoncée et jusqu’au moment où celle-ci est exécutée, le condamné subit une lente et affreuse agonie dont l’issue est la mort et celui-ci ne peut pas y échapper.
- (2) « Les hommes, je me rappelle l’avoir lu dans je ne sais quel livre où il n’y avait que cela de bon, les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis. » p16.
L’homme sait qu’il est mortel, il sait qu’il devra un jour mourir et quitter ce monde.
Seulement, il ne lui appartient pas de savoir à l’avance le moment de sa mort. C’est contre nature de fixer la date de la mort de quelqu’un. Pour qui que ce soit, qu’il s’agisse d’un homme bon, d’un voleur, d’un prêtre ou d’un criminel, il est ignoble et barbare de décider de la mort de quelqu’un.
- (3) « Se sont-ils jamais seulement arrêtés à cette idée poignante que dans l’homme qu’ils retranchent il y a une intelligence, une intelligence qui avait compté sur la