La peine de mort s'amorce au 19ème siècle

a) Un combat de longue durée

Depuis 1791 de nombreux projets sont lancés pour abolir la peine de mort. La toute première proposition étant le 17 juin 1791, relatant une discussion du projet de changement du code pénal par le Pelletier de Saint-Fargeau, homme politique et juriste français de cette période qui était soutenu par Robespierre et qui dénonce l'inefficacité des peines de substitution ; le résultat de ce premier projet fut un maintien de la peine de mort mais le recours à la torture aboli. Le dernier projet d'abolition de cette peine a été fait en septembre 1981 par le ministre de la Justice Mr Robert BADINTER aussi avocat et garde des Sceaux, cet homme à porté la peine de mort à l'abolition, cette discussion se passa et fut voté entre le 17 et le 18 septembre à l'Assemblée Nationale, ainsi qu'au Sénat les 28 et 30 septembre de cette même année.

Beaucoup de projet sont lancés mais très peu aboutissent totalement, il y a de nombreux exemples mais je citerais celui-ci datant du mois de février 1848, où le gouvernement provisoire la Seconde république demande une abolition par décret de la peine de mort en matière politique qui est accordé, en septembre un débat est lancé par Victor Hugo sur la question d'une abolition totale, ce projet lui échoue.
En 1908, un autre projet de loi est rejeté, le 8 décembre exactement, la France étant gouverné par Clemenceau et avait pour Garde des Sceaux Aristide Briand, homme politique et diplomate français a été de nombreuses fois ministre. Cet homme politique de l'époque propose aux députés le 3 juillet un projet ayant pour but d'abolir la peine capitale, malgré ses plaidoyers au cours du débat l'opposant à Maurice Barrès, écrivain et homme politique français, il est aussi une figure de proue du nationalisme. Le projet est rejeté par les députés par 330 voix contre 201. C'est l'affaire « Soleilland » qui relance le sujet dans la presse et dans l'opinion publique, ce crime