Penser rend-t-il heureux ?
« Croire que l’être supérieur n’est pas plus heureux que l’être inferieur, c’est confondre les deux idées très différentes de bonheur et de satisfaction » comme le dit Mill dans son œuvre L’utilitarisme. Est-ce que la conscience, une condition essentiel afin d’être sujet de ses pensées, permet t’elle d’obtenir le bonheur ? Ou, nous fait-elle nous rendre compte de notre fragilité, nous rendant par la suite malheureux ? C’est la question que l’on peut se poser. C'est-à-dire, est ce que cette conscience qui nous rend différent des animaux qui nous entourent nous permet d’être heureux. Le bonheur ou la satisfaction, qu’est ce qu’être heureux en fin de compte, c’est ce que nous essaierons de voir alternative par alternative.
Tout être conscient et pensant est un jour heureux, mais cela suffit-il à dire que penser est ce qui rend heureux ? Lorsque nous avons faim, et que nous mangeons, nous sommes satisfait, c’est instinctif, alors que le bonheur résulte de la réussite d’un projet, or il est nécessaire de penser pour avoir un projet. Mill l’explique très bien dans L’utilitarisme. On peut alors se dire que ce qui se rapproche le plus du fait d’être heureux, c’est d’éprouver du bonheur. La pensée permettrait donc d’être heureux.
Pascal dit dans son œuvre Pensées que : « Pensée fait la grandeur de l’Homme ». Un Homme qui se sent grand, supérieur, est plus aptes à être heureux, à éprouver une sensation de bonheur, de fierté de sa condition. Un Homme sans pensées est comparé a une Pierre par Pascal, mais une Pierre peut elle être heureuse alors qu’elle aurait besoin d’éprouver du bonheur ? Ce n’est pas possible, car la pierre n’est qu’un objet, qui subit chaque action, et qui ne peut se justifier de ce qui lui arrive par des raisons. Elle ne peut donc ressentir de bonheur, résultant lui-même de pensées.
Penser à son bonheur futur, à des idées qui nous plaisent, permet d’être heureux. Prenons l’exemple de vacances, ou de moments agréables.