PENSEES POLITIQUE MODERNE

INTRODUCTION :

Moderne : on va adopter le point de vue des historiens français, qui ne fit pas autorité au niveau mondial, à partir de 1492 jusqu'à la révolution française. On va donc travailler sur la période qui s’étend du 16ème au 19ème.
C’est avec MACHIAVEL que s’opère une véritable rupture : il pense le politique en dehors des catégories de la morale religieuse. MACHIAVEL est le premier des humanistes. Il est humaniste car il propose une morale spécifiquement adaptée au domaine politique, une morale qui place l’homme au centre, en dehors du regard de dieu. Il n’y a rien de plus morale que la pensée de MACHIAVEL. Il fonde une morale spécifique au politique. La machiavélisme au sens commun c’est le calcul, c’est la perfidie, la ruse, la traitrise, le mensonge. C’est associé aussi à « la fin justifie les moyens ». Si la fin est juste du point de vue de l’intérêt de la cité : si la fin est juste tout les moyens sont permis. C’est celui qui va fournir au dirigeant politique une sorte de bréviaire, de manuel destiné à leur donner les moyens et les recettes pour conquérir le pouvoir, pour le conserver et pour l’exercer. S’il fallait retenir une phrase qui révèle la réelle philosophie de l’auteur « Car la force est juste quand elle est nécessaire ».
Qu’est ce qui peut bien légitimer le recours à la force, à la violence, c’est pas la conformité à la pensée du Christ, c’est le principe de nécessité. La force devient nécessaire pour l’Etat. Ce que Machiavel fonde c’est le réalisme politique qui est une conséquence.
Au delà de ça l’apport de MACHIAVEL c’est de montrer que le champs politique relève d’une catégorie à part. On ne peut pas parler au sens propre d’individu avant le 19ème. Au 16ème on ne trouve pas de trace de l’individu, on appartient à une terre, à un seigneur, à une lignée… Rupture de MACHIAVEL.

Dans « pensées politiques » ou dans « idées politiques », le mot le plus important n’est pas politique. La politique et le