Perrenisation
P 188, Situation 1 :
Tendances Analyse et atouts de notre TPE
Potentiel De
La nouvelle
cible
Les industriels du secteur se frottent les mains
Si la demande d'aliment pour animaux de compagnie stagne, le chiffre d'affaires du secteur a encore progressé de 5% en 2007 passant la barre des 2,5 milliards d'euros de consommation. Autrement dit, confrontés à un marché à la limite de la surproduction, les industriels ont réussi le tour de force de continuer à en tirer davantage de profits. Le budget croissant que les ménages consacrent à leur animal de compagnie ne profite qu'à une poignée d'entreprises. Car le secteur est aujourd'hui aux mains d'une trentaine de sociétés dont cinq seulement dépassent les 50 millions d'euros de chiffres d'affaires. Une concentration rare. Et aux premières places on retrouve les géants mondiaux de la grande consommation.
Nestlé, le numéro 1, réalise avec sa filiale Purina, qui détient entre autres les marques Gourmet, Felix, Friskies et Fido, 775 millions d'euros de chiffre d'affaires. Juste derrière, l'américain Mars lui dispute la plupart de ses positions avec sa division Petcare (Frolic, Sheba et Pedigree...) et son autre filiale Royal Canin, achetée en 2002. Les deux géants pèsent ensemble 1,7 milliard d'euros dans l'Hexagone et sont les véritables locomotives du marché. Mis à part Colgate-Palmolive (Hill's) et les fabricants de marques de distributeurs, les autres sociétés sont négligeables en termes de volumes.
Comportement des chats et de
leurs maîtres Les Français dépensent de plus en plus pour leurs animaux de compagnie.
Le budget que chaque ménage consacre à l'alimentation de leurs protégés ne cesse d'augmenter. La plupart des propriétaires dépensent entre 15 et 75 euros par mois, et presque 4% sont prêt à sacrifier plus de 150 euros pour leurs toutous ou leurs minets. En 2008, ce