Petite digression voltaire
Ce conte publié en 1766 a été écrit par Voltaire, un philosophe des lumières. Ce texte est-il un apologue ? On montrera que ce conte que l'on pourrait croire classique, est en fait un apologue qui critique la monarchie absolue en place à l'époque.
Ce texte, que l'on pourrait prendre pour un conte classique, va très vite se révéler être un apologue.
Dans un premier temps, ce texte suit le schéma narratif d'un conte, avec la situation initiale, une communauté d'aveugles vivant "paisiblements et fortunés" (l8). Dans la situation initiale du conte, c'est l'imparfait qui est employeé "étaient" (l2), "décidaient" (l2), "distinguaient" (l3),,, C'est à la ligne 9 que survient l'élément perturbateur "Malheureusement, un de leurs professeurs prétendit ,,," . L'emploi de l'adverbe "malheureusement" et du verbe "prétendre" nous indique que le professeur a probablement tort et que cela va entrainer des problèmes au sein de la communauté d'aveugles. L'utlisation répété du passé simple et des verbes d'actions "prétendit", "fit", "intrigua", "forma" et "mit) (l10-11-12) créent une chronologie des actions. L'aveugle qui prétend avoir des notions claires est d'abord appelé professeur (l9), puis "chef de la communauté" (l12), puis dictateur (l14), puis "maitre de toutes les aumones" (l15). Cette chronologie du statut du professeur nous montre qu'il prend de plus en plus d'importance, jusqu'à ce que "personne n'osa plus lui résister" (l16). Quand les aveugles comprennent que leurs habits ne sont pas blancs, des querelles se créent, et ceux à cause du choix du dictateur. Pour les apaiser le dictateur décide de rendre un arrêt par lequel tout les habits étaient rouges. Une nouvelle fois; tout les aveugles le crurent et on se moqua d'eux encore plus. L'élément de résolution de cette histoire apparait ligne 27, quand la concorde permit aux aveugles de ne plus juger la couleur de leurs habits. On remarque que l'élément de résolution apparait grâce à la