Petite histoire du vin
L’histoire du vin est une longue histoire. Si les premières traces de vignes cultivée, qui ont été relevées en Géorgie sur les flancs du Caucase, dataient d’il y a plus de 7000 ans, c’est toutefois dans la Grèce Antique que la vigne va devenir un élément essentiel de l’agriculture méditerranéenne, au même titre que l’olivier ou les céréales.
Très vite, les effets médicamenteux du vin vont être reconnus et c’est Hippocrate, au IVème siècle avant notre ère, qui sera le premier à en codifier les usages médicaux.
Le vin est utilisé comme antiseptique et cicatrisant sur les plaies et il est préconisé pour le traitement de diverses affections en obstétrique, en neurologie, ou en gastro-entérologie.
Dès le VIIIème siècle, sous le règne de Charlemagne, la législation royale réprime l’ivresse, considérée comme « trouble à l’ordre public », un texte actualise au XVIème par François 1er. Cependant, la plupart des rois français boivent du vin à chaque repas, même durant les périodes de guerre, à l’exception notable de Charles IV le Bel. Un certain mérite revient à Louis X le Hutin d’avoir pris, durant son règne très bref, un édit interdisant de « troubler les vignerons dans leur vignes » afin de limiter les déprédations causées aux vignobles par les passages répétés des Nobles chassant à courre.
Après ce règne sans partage du vin, l’introduction en Europe par les envahisseurs turcs de la distillation inventée par un alchimiste égyptien au début de notre ère, augmente à partir du début du XVème siècle la consommation de boissons à forte teneur en alcool, les fameuses « Aqua vitae », pures ou mélangées au vin, dont l’excès entraine des effets physiologiques et psychologiques particulièrement graves. L’alcoolisme se développe.
Dès le XIXème siècle, des voix autorisées s’élèvent pour recommander la consommation de vin, soit pour le traitement de l’angine de poitrine, soit comme antidépresseur, soit pour prévenir les différentes maladies par la consommation