Peut-on affirmer que, dans le survenant, la vie sédentaire est idéalisée ?
Thèse défendue : Oui, la vie sédentaire est idéalisée.
Argument principale 1 :
La vie sédentaire représente l’accomplissement de la vie pour les habitants.
Sous-argument 1 : l’amour de la terre et le droit légitime à la nourriture. Sous-argument 2 : Le respect des ancêtres, la culture de la terre comme vocation. Léguer sa terre à sa descendance.
Sous-argument 3 : le respect des valeurs et traditions : les veillées et la maison comme lieu de rassemblement.
Argument principale 2 :
La vie nomade et urbaine est un mauvais mode de vie, l’auteur dévalorise la vie en ville. (Il faut donc être sédentaire.)
Sous-argument 1 : La ville est une incitation à la débauche : la dépense de l’argent et l’endettement, l’attrait au sexe et à l’alcool. Sous-argument 2 : le nomade n’a pas de point d’attache : le Survenant n’a pas d’origine ni de nom. Aucunes racines.
Sous-argument 3 : la liberté de choisir son destin est contraire aux mœurs rurales.
Conclusion
En somme, le roman du Survenant idéalise la vie sédentaire. En effet, en faisant d’une part l’éloge de la vie rurale en montrant le bonheur et l’épanouissement des habitants, et d’autre part en dévalorisant la vie nomade et urbaine; Germaine Guèvremont met en avant l’amour de la terre comme étant une des valeurs premières, en proposant une vision idyllique du monde agricole et de la vie sédentaire. Pour avoir réuni tous les éléments indispensables à la littérature du terroir, Le Survenant a été récompensé par un prix de littérature, il a également été le premier téléroman diffusé la télé