Le régime d’assemblée est une dérive du régime parlementaire. C'est un système institutionnel dans lequel le pouvoir exécutif est totalement subordonné au législatif, nommé et révoqué à volonté, auquel elle peut donner des ordres. C'est donc un régime monocaméral : une seule chambre existe ou à de l'importance. Ce régime est caractérisé par une confusion des pouvoirs au profit du législatif et ne doit pas seulement être un déséquilibre des pouvoirs. Mais il est également caractérisé par une confusion des pouvoirs au profit du législatif et ne doit pas seulement être un déséquilibre des pouvoirs. Actuellement, peu de pays mettent en pratique ce régime politique.

La IIIème République (1870-75/1946) est précédée par une situation militaire désespérée sous le second Empire : une défaite entrainant la chute de ce régime.
La mise en place de la IIIème République intervient dans des conditions difficiles ; De 1870 à 1875 on met en place un gouvernement provisoire (Régime de fait). Des élections sont organisées afin d'élire une Assemblée Constituante, composée de Républicains et de Monarchistes. Cette assemblée aura pour but de rédiger un nouveau texte constitutionnel. La victoire des monarchistes, traduisant la volonté de paix des Français, était prévisible. Ils l'emportent partout sauf dans les grandes villes, terres de la gauche, et dans l'Est. Au total, sur 675 élus, on compte environ 400 monarchistes (partagés entre orléanistes et légitimistes) et 250 républicains divisés entre radicaux et modérés. Mais, avant ces élections, trois lois constitutionnelles provisoires sont mises en place : La Constitution Rivet (31 août 1871) : elle avait pour but de diminuer l’influence de Thiers sur l’Assemblée. Elle déclare la responsabilité des ministres devant l’Assemblée. La Constitution de Broglie (13 mars 1873) : elle met en place un système compliqué de communication entre le chef de l’exécutif et l’Assemblée afin de réduire l’ascendant de Thiers. Il démissionne en Mai et