Introduction :
Nous avons tous en tête des images de la guerre. Celles de la Grande Guerre de 14-18 qui pendant des années vit disparaître chaque jour 6000 hommes. Celles plus résentes de la guerre du Vietnam et des dégâts causés, par exemple par les 80 millions de litres de cet herbicide appelé "agent orange" qui fait encore sentir ses effets aujourd'hui dans la population (malformation infantile). La guerre, toute guerre, produit un sentiment d'horreur ; elle est synonyme de morts, de destructions. Elle semble absolument incompatible avec les droits de l'homme qui cherchent à préserver l'individu dans son intégrité physique et morale. Cependant, si la guerre est bien une abomination, on peut se demander si elle n'est pas parfois, au nom des droits de l'homme, nécessaire et juste. La dignité humaine voulue par les droits de l'homme peut-elle se dispenser d'une action efficace et donc parfois guerrière? Il faut donc poser la question : peut-on faire la guerre au nom des droits de l'homme ?

Plan :
I/ On ne peut pas faire la guerre au nom des droit de l'homme. Le pacifisme est le seul moyen légitime.
1) Dans les faits, la référence au droits de l'homme pour mener une guerre est souvent un prétexte.
2) Un moyen en contradiction avec la fin recherchée.
3) Un moyen à l'efficacité incalculable

II/ La guerre est un mal nécessaire à la réalisation des droits de l'homme.
1) L'inéficacité du dialogue.
2) La violence est un mal nécessaire.
3) Choisir la violence la plus légitime.

III/ Comment dépasser l'opposition réalisme guerrier / pacifisme absolu.
1) Entre la guerre et le dialogue : les contraintes économiques.
2) Entre la guerre et le dialogue : désobéissance civile.
3) Mais la violence demeure parfois inévitable. Elle n'est jamais cependant le seul moyen efficace.

Conclusion :
Rappeler le problème et sa