La classe ouvrière est apparue en France au XIXème siècle avec la révolution industrielle qui se caractérise par le passage d'une économie rurale et artisanale vers une économie de type capitaliste et industrielle. Cependant, à partir des années 1960, on assiste à la diminution du nombre d'ouvriers et cela du à des facteurs multiples.
Cette dissertation aborde en premier lieu, les facteurs qui suggèrent la disparition de cette catégorie sociale et ensuite, étudie les éléments qui laissent penser que la classe ouvrière n'a pas totalement disparue et qu'elle existe toujours.
Extrait du document:
Pendant les Trente Glorieuses (1945-1975), les entreprises vont chercher l'amélioration de leurs grains de productivité par le biais d'une nouvelle organisation du travail. Celle-ci sera permise par la mise en place du taylorisme et du fordisme. La première méthode se base sur une division du travail en taches simples et répétitives. La seconde se base quant à elle sur la ligne de montage (travail à la chaine) et la standardisation des produits. Cette nouvelle organisation du travail nécessite donc un nombre important de main d'œuvre. Dans les usines, la cadence de travail est rude, et les ouvriers ne voient guère d'espoir que leurs enfants progressent dans la vie sociale. Cependant, à partir des années 1962, on assiste au déclin de la classe ouvrière au profit des employés du secteur tertiaire, c'est la tertiarisation. La diminution de la part d'ouvrier dans la population active se poursuit jusqu'en 1975 avec l'émergence des employés, des professions intermédiaires et des cadres dans la population active. A partir des années 1980, la diminution du nombre d'ouvriers se fait plus rapide. La désindustrialisation se développe (baisse du secteur secondaire dans l'emploi total) et elle va engendrer par la suite, la fermeture des usines et des