Peut-on perdre son temps
De plus, le temps n'est pas une matière, il ne semble donc pas possible de le perdre. Ces deux paradoxes nous amènent à nous poser la question suivante : Peut-on réellement perdre son temps ? Alors que l'interprétation individuelle du temps peut nous amener à penser que le temps ne peut être réellement perdu, la vision linéaire et infinie du temps nous conduit, elle, à concevoir que le passé peut être perdu à tout jamais. Enfin, la notion de perte du temps nous oblige à considérer fait de pouvoir "posséder le temps." (...)
Plan de la dissertation:
Introduction
I) Le temps subjectif pour l'individu
II) Le temps irréversible
III) Le temps présent
Il faudra pour le traitement de ce sujet bien distinguer:
* la possibilité de perdre son temps.
* la légitimité (morale) de la perte du temps.
Il faudrait déjà connaître le futur pour dire si l'on perd ce temps ou pas. Ne faut-il pas apprendre à perdre son temps ?
Introduction
* Un paradoxe surgit du contraste entre trois points de vue possibles « perdre son temps » est inévitable puisque le temps se perd en tant que présent devenant passé irréversible ; il est « perdu » du point de vue ontologique ; mais du point de vue psychologique, c'est à une qualité de mémoire que revient la perte ou non du temps : il peut être retrouvé et conservé (Proust). Enfin du point de vue éthique, le temps perdu est le temps vide stérile, et improductif quand aux valeurs existentielles directrices.
* Perdre son temps, n'est-ce pas tomber dans une frivolité stérile, sans conséquences sur le