Peut-on se mentir à soi-même ?
est-il possible, cela peut-il se réaliser. (voir la distinction entre le contraire et le contradictoire: le contradictoire est impossible)
-on
l'ensemble des hommes comme êtres raisonnables sensiblement affectés
se
à soi
mentir
donner comme vraie une assertion que l'on SAIT être fausse
à soi-même
insiste lourdement, redouble le "se" (comme si c'était impossible?). qu'est-ce que le soi-même? Le je? Le moi? Le soi? Pourquoi "même"?
Comment peut-on poser une telle question!
Si le menteur sait qu'il ment, il ne peut mentir qu'à autrui. A quoi servirait un mensonge si on sait que c'est un mensonge? Pour que le mensonge à soi-même soit possible, ne faut-il pas qu'on le confonde avec l'illusion ou avec l'erreur? Mais ce n'est plus un mensonge au sens strict. Il vous faut donc commencer par bien distinguer l'erreur, le mensonge et l'illusion grâce à la page l'illusion"
=> Recherche des idées et du plan.
-Bien centrer le devoir sue la question: se mentir à soi-même est-ce possible ou impossible?
-A la racine du mensonge n'y a-t-il pas l'intention de tromper? Est-il possible de se tromper en sachant que l'on se trompe? Quel intérêt y a-t-il à se tromper soi-même (distinguez l'intérêt lié au plaisir, au vrai, au bien, au beau: rôle de l'imagination, cette maîtresse d'erreur).
- Si on se trompe en sachant que l'on se trompe, n'est-ce pas un jeu, un "comme si" dont on est dupe sans être dupe: pour comprendre, utilisez Diderot, Le paradoxe du comédien. Analysez le mensonge au théâtre: peut-on vraiment s'identifier au personnage, se croire Harpagon? Un mensonge maîtrisé est-il encore un mensonge.
- Si on se trompe sans le savoir, peut-il y avoir autre chose qu'une erreur: on se trompe donc pas soi-même.
- Si on se trompe car on désire se tromper, on en a besoin pour vivre, cette sorte de croyance est-elle un mensonge? Analysez le coup de foudre. Voir dans le cours sur la passion au début la relation désir-passion.
- Se