Fayet Benjamin TS Pour le 31 / 01 / 2013
Dissertation de philosophie |

La nature humaine, c’est-à-dire la logique des choses pourrait nous laisser penser que l'homme ne peut pas se passer de croire car les croyances, au sens de l’ensemble des connaissances qu’un homme peut acquérir, sont indispensables pour savoir quoique ce soit cependant, il apparait tout de suite un paradoxe. En effet, comment distinguer parmi les croyances celles qui nous font avancer vers les connaissances et donc vers le savoir et celles qui au contraire nous en éloignent ? On peut donc soutenir ici une réponse qui serait de dire que croire serait indispensable pour l’homme et son contraire c’est-à-dire que l’homme n’est pas dans l’obligation de croire pour vivre. On peut alors soutenir d’un côté que l'homme doit se débarrasser de toute croyance s'il veut penser et agir en autonomie et de l’autre côté on peut soutenir le fait que l'homme ne peut pas se passer de croire car les croyances sont indispensables pour savoir quoi que ce soit. Cette problématique qui au premier abord semble relativement simple puisque l’on est tout de suite tenté de dire non, l’homme est dans l’obligation de croire mais ce n’est pas si simple cette question relève un problème existentiel dans la vie au quotidien. Nous verrons dans un premier temps que l'homme ne peut pas se passer de croire car les croyances sont indispensables pour agir et dans un deuxième temps nous aborderons le fait que l'homme doit se débarrasser de toute croyance s'il veut penser de manière autonome. Et éventuellement pour conclure, on pourra faire un bilan pour en définir la meilleure façon d’agir face à ce problème.

Croire, c'est rien d’autre que donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité, cette proposition se transforme donc en une croyance, voir même en savoir. Il s'agit finalement que d'une opinion. A partir de là on peut définir deux types de