L’humour ou la plaisanterie est une échappatoire permettant à l’homme de se détendre, de rire, de se libérer de ce qu’il vit.

Durant toutes les époques, les auteurs ont cherché à donner leurs avis, leurs opinions sur des sujets souvent graves et sérieux mais n’ont pas bénéficié de la liberté d’expression qu’on possède aujourd’hui. Ils ont donc fait passer leurs pensées dans leurs œuvres par l’intermédiaire de l’humour. «L’homme souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire » a écrit Friedrich Nietzsche. C’est le cas de Molière qui à dénoncer certains traits de la société de son époque dans ces pièces de théâtres notamment dans « l’Avare ».

L’humour a permis de critiquer à différents niveaux :
_au niveau social, exemple : « L’esprit des lois de l’esclavage des nègres », de Montesquieu.
_au niveau politique, exemple : « Candide », de Voltaire ou l’article «Autorité politique » de Diderot.
_au niveau religieux, exemple : « Le curé et la mort », de Jean de la fontaine.

Aujourd’hui nous avons la possibilité de nous exprimer librement et par conséquent d’évoquer plusieurs sujets. Certains médias traite des sujets sérieux et graves en faisant appel à l’humour. Il y a :
_les journaux, exemple : Le canard enchaîner.
_la télévision, exemple : Les guignols de l’infos.

L’humour peut-il permettre de traiter des sujets graves et sérieux ? Comment et avec qui, sans blesser ? Nous éloigne-t-on de la vérité en riant de la réalité ? Peut-on rire de tout ?

Thèse :
L’humour permet de se détendre, de se libérer d’un poids ou d’une pression, de dédramatiser, de prendre du recul, de remettre en cause, de réagir en débouchant sur une prise de conscience, d’émouvoir, etc.

L’humour permet de mieux faire passer une critique de façon détourner, exemples : « Le mariage de figaro » de Beaumarchais (il dénonce les comportements politiques, les injustices et les abus, il critique les privilèges), « Zadig » de Voltaire qui a critiquer le pouvoir. Tous deux