Phedre acte 3 scene 1
Situation:
Suite a l'annonce de la mort de Thésée qui a levée l'interdit, la reine a clairement révélée sa passion a Hippolyte en deux temps. D'abord, un aveu voilé puis renouvelé avec rage et ferveur. Hippolyte est resté silencieux, comme un jeune homme pudique, d’où la fuite « Théramène, fuyons » . Phèdre a tout a fait saisie l'étendue de la honte et de la répulsion qu'elle inspire au jeune homme. Thèse passant pour mort, le pouvoir revient a Phèdre mais sa passion est si vive que le trouble intérieur qu'est le sien l’empêche de songer au gouvernement. La mort du roi et les émissaires d’Athènes paraissent lui imposer. Le dynamisme de la passion va l'emporté. Phèdre n'est en rien libérée par l'aveu mais n'est pas arrêté par le refus d jeune homme: Phèdre ressent très fortement la nécessité de la passion et s'offre a elle la tentation de le conquérir « l'espoir malgré moi s'est glissé dans mon cœur »effet de double coordination. Elle lui délègue même son devoir d’éducation: « il instruira mon fils » . L'utilisation du futur marque la certitude, la sérénité et la confiance. Il y a une affection légitime qui s’instaure. Phèdre est contente de sa soumission et elle accepte d'en appeler a la pitié. Elle reconnait sa dépendance affective pour le fléchir. Elle se fit suppliante « presse, pleure, gémis; plein lui Phèdre mourante. Allitération en ''p''. Elle est même prête a s'humilier, a perdre sa dignité pour 'avoir' Hippolyte. Elle se sait pitoyable. Elle a renoncée a son rôle de reine et abdiquer toute la conduite de son existence. C'est une preuve de lucidité « Phèdre mourante » . Le retour a l’impératif marque moins l’autorité que l’inquiétude. Peut être pressent elle que si elle n'obtient pas se qu'elle veut, elle va mourir. Elle est dans un état d'adoration, anéantissement, d'humilité.
conclusion
Ce texte est le texte de l'illusion de Phèdre./ La tragique est ici celui de la dérision. En acceptant sa passion, l’héroïne retrouve le